Un rituel

Il est seize heures vingt-cinq, et je dois écrire mon article pour une publication dans une heure trente.

Je me pause la question du sujet.

Je n’ai pas encore trouvé mon rythme pour publier. Pourtant, je veux écrire toutes les semaines et envoyer mon post sur mon blog chaque dimanche pour 18h, heure d’envoi de ma newsletter à mes lecteurs.

Alors vient la question de ritualiser ce rendez-vous avec moi-même et avec les liseurs.

Et un mot surgit : RITUEL !

Un rendez-vous régulier est un rituel. Je l’instaure, maintenant reste à l’installer, à le pérenniser.

Et cette rentrée dans l’automne est le bon moment pour créer et installer un rituel.

C’est la saison où nous sommes encore dehors, à emmagasiner l’énergie donnée par les rayons du soleil.  Ils vont nourrir nos cellules pour rentrer dans l’hiver et rencontrer notre intériorité. Le moment d’installer un rituel.

Un rituel, c’est cette rencontre avec soi-même nécessaire à notre bien-être. Créer un rituel, c’est un acte d’amour envers soi. Quand nous créons un cérémonial pour nous, nous nous fixons dans l’instant présent et nous nous coupons des perturbations de nos pensées.

Nous sommes présents à ce que nous faisons, que ce soit, allumer une bougie et prendre un café ou un thé en écoutant une musique qui nous plait, ou encore méditer, ou aussi bien aller courir le long du canal du midi.

Un rituel n’est pas obligatoirement religieux. Il sacralise simplement l’instant que nous nous accordons à nous même. Il s’agit d’une habitude qui est un don de soi à soi-même. Ce peut être un coaching, ce pourrait être un rendez-vous de yoga.

Dans un rituel, nous nous donnons rendez-vous à nous-même pendant quelques minutes, ou une heure pour nous trouver ou nous retrouver.

Nous pouvons courir et penser en même temps et en même temps, quand nous ritualisons ce rendez-vous, nos pensées se défont et nous nous trouvons connectés.

Il s’agit d’un acte d’amour envers soi. Une dédicace, un rendez-vous amoureux avec nous-même.

Et vous, quel rituel allez-vous vous offrir ?

Isabelle ABBADIE-BAOUSSON