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Le bon moment pour se connecter à ses émotions

- Temps de lecture : 2 minutes

Actuellement, on entend beaucoup parler de l’intelligence émotionnelle, et de la nécessité pour un manager à comprendre les émotions. Il s’agirait même d’une « compétence managériale essentielle à développer ». (Source : Revue RH, volume 22, numéro Hors-série).

La plupart du temps, nous sommes guidés par nos émotions dans la relation à l’autre. Et quand ces émotions sont négatives, elles sont sources d’incompréhension, de blocage, voire de conflit. Dans tous les cas, la relation risque fortement d’être endommagée, si ce n’est rompue.

Voilà quelques temps que ce sujet me taraude.

Pourquoi ?

Parce que ce sujet est repris, multiplié, analysé et discuté par nombre de personnes qui traitent cela comme un concept : des outils et processus à appliquer dans le management des hommes et des femmes.

Et la mauvaise nouvelle est que nos émotions ne sont pas des choses sur lesquelles nous pouvons agir. Une émotion ne se maîtrise pas : elle s’accueille. Maîtriser une émotion, c’est vouloir la dompter, donc la refreiner. Nous pouvons agir sur notre comportement quand nous percevons une émotion, mais allons-nous la laisser nous traverser ?

Par exemple, quand j’étais manager de points de ventes et que des clients mécontents arrivaient, ils étaient en colère et pouvaient parfois être violents. Alors, quel était l’état du conseiller ou de la conseillère à leur arrivée dans le magasin ? Quelle était l’émotion ressentie ? Je ne vous cache pas que la peur était souvent au rendez-vous. Peur de la violence, bien entendu.

Alors, quand la peur est là, pensez-vous sincèrement que des processus enseignés se mettent en place ?

Que se passe-t-il réellement ?

Face à la peur, notre cerveau va faire en sorte que notre corps libère du cortisol, et de l’adrénaline. Le rythme cardiaque, la pression sanguine et le rythme respiratoire vont être modifiés. Le cerveau va faire un choix entre : s’immobiliser, de préférence en se cachant (pour échapper au danger), fuir (lorsque la menace est imminente), ou lutter (quand les deux solutions précédentes ne peuvent être adoptées).

Et notre action sera la conséquence du comment notre cerveau a interprété le danger.

Tout cela se passe extrêmement rapidement. Alors, dire que nous pouvons maîtriser nos émotions est un leurre.

Nous allons juste apprendre à les accueillir.

Dans notre exemple, nous n’allons pas accueillir la peur pour décider de ce que nous allons faire. Notre cerveau va nous faire réagir face au risque potentiel. Souvent, dans les cas d’incivilité, la personne se tait, tétanisée par la peur, ou lutte en devenant elle-même agressive face à la violence ressentie.

La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons développer cette capacité à accueillir les émotions, a postériori. Et si nous fuyons face à la peur, dans un deuxième temps, lorsque le danger est écarté, nous pouvons revenir sur l’événement. Dans un premier temps, nous allons regarder comment nous avons vécu le moment passé puis, dans un second, nous allons observer ce que nous ressentons maintenant que nous sommes en sécurité.

C’est là que nous allons apprendre à accueillir les émotions et ainsi « muscler » notre capacité à être dans notre écoute intérieure.

Il s’agit d’apprendre à écouter, à recevoir et observer nos ressentis corporels afin de dialoguer avec notre tête à partir de notre corps, tel que nous le faisons lors des coaching ou dans le yoga à travers la respiration, la pratique de postures ou des ateliers d’écoute empathique.

Nous pouvons alors parler d’un procédé : LE BON MOMENT POUR SE CONNECTER À SES ÉMOTIONS

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