Lâcher-prise
Aujourd’hui, je voudrais aborder le lâcher-prise.
Lors de mon dernier coaching, nous avons parlé de lâcher-prise avec mon coaché. Et j’aimerais revenir sur ce thème.
En effet, en faisant des recherches sur Internet, j’ai trouvé plein de définitions, toutes plus intéressantes les unes que les autres et nous proposant multiples solutions pour y parvenir…
Mais voilà, quand nous sommes à un tel niveau de tension intérieure, au point que notre cerveau bouillonne, toutes les solutions qui nous sont proposées restent souvent sans résultat.
Alors, je me suis penchée sur la définition même de lâcher-prise.
Les mots employés sont pour moi chargés de sens. Pourquoi n’influenceraient-ils pas notre façon de se les approprier ?
Ainsi, le mot LÂCHER-PRISE, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est composé de deux mots : lâcher et prise. Étonnant ! Voyez-vous comment un seul mot est composé de deux mots qui s’opposent…
Lâcher, n.m : action de laisser aller, de laisser partir (Larousse)
Prise, n.f : action de s’emparer, en particulier par la force, d’un lieu, de quelqu’un (Larousse)
Alors, comment un cerveau constitué d’habitudes peut-il clairement répondre à cette demande : lâcher-prise ? En riant, je me dis : je lâche ou je prends ? Comment mon cerveau peut-il associer la notion de lâcher, laxare en latin qui signifie détendre et de prendre, prehendere en latin, saisir ?
Justement, dans cette action de lâcher-prise, il nous est demandé d’agir. De mener une action au niveau de nos pensées. Mais notre mental ne veut pas. Ces pensées douloureuses sont accrochées, engluées, collées dans nos neurones, comme une moule à un rocher. Nous sommes bloqués.
L’objet est de LAISSER ALLER ces idées qui nous envahissent et nous perturbent. Et là, tout est soudain plus facile !
Laisser v. : c’est déposer quelque chose quelque part, s’en décharger (Larousse)
Aller v. : se mouvoir d’un lieu vers un autre (Larousse)
Déposer les pensées qui nous encombrent afin qu’elles bougent et nous libèrent.
Je parle de l’abandon de croyances qui nous limitent. Se séparer d’une idée, renoncer à des principes qui nous freinent dans nos actions.
Dorénavant, nous pouvons peut-être adopter cette expression : « laisser aller les idées encombrantes » ?
Oui, et maintenant, comment faire ?
La pratique du yoga nous y aide particulièrement par l’attention posée sur la respiration et les mouvements. Nous déposons sur le tapis. Les tensions peuvent se libérer pour ensuite prendre du recul. Nous libérons nos pensées par l’attention portée aux gestes que nous faisons et à la manière dont nous respirons.
Seulement ensuite nous pouvons nous immobiliser pour observer ce qui se passe en nous. Et trouver le calme nécessaire au discernement… et laisser aller.
C’était mon partage de la semaine… Et vous, que proposez-vous ?
N’hésitez pas à partager, commenter, animer...
A la semaine prochaine…