Accepter le changement
Savez-vous que, chaque jour, notre corps élimine 300 milliards de cellules vieilles ou abîmées ?(source https://www.science-et-vie.com/)
Les calculs réalisés tenant compte de la diversité de ces cellules estiment que le nombre total de cellules dans le corps humain — celui d’un homme de 70 kilos et mesurant 1,70 mètre — s’élève à quelque 3.1013, c’est-à-dire 30.000 milliards ! (source https://www.futura-sciences.com/)
Soit 1% de nos cellules meurent et de nouvelles naissent. Nous pouvons donc en déduire qu’une part de nous meurt chaque jour et quelque chose de nouveau nait.
En poussant cette réflexion un peu plus loin, je vois que le changement existe en nous, hors de notre portée. Un changement qui ne nous fait par peur, parce que nous n’en avons pas conscience.
Alors, pourquoi avons-nous peur du changement ?
Il semblerait que ce soit l’incertitude sur ce qui va se passer dans notre vie qui soit la cause réelle de notre peur. La perte de contrôle sur notre histoire. L’histoire que nous nous racontons face à une transformation. En fait, la peur de l’inconnu.
Quand j’étais enfant, je me souviens combien nous aimions jouer à nous faire peur dans des parties de cache-cache dans le noir avec mes cousins et cousines. Nous éteignions les lumières et passions du temps à nous chercher les uns les autres, face à l’inconnu. Et nous en riions. Je frissonnais de plaisir et d’excitation devant l’inédit et j’explorais les coins et recoins de la maison familiale, à la recherche des cachettes. Je vivais le moment et expérimentais « la peur de l’inconnu ».
Devenus adultes, nous ne rions plus. Nous nous sommes attachés à des conditionnements liés à notre éducation et à celle de nos ancêtres et au souvenir désagréable ou agréable de nos expériences passées.
Nous avons tout simplement peur de souffrir.
Nous essayons de contrôler ce qui se passe dans notre vie, en créant un cadre rassurant.
Avez-vous constaté combien nous vivons dans le futur ? Nous passons notre temps présent à vouloir éviter ce qui pourrait arriver de désagréable ou à créer ce qui pourrait être agréable. Tout cela, parce que nous pensons et imaginons demain.
Mais quand nous serons demain, vivrons-nous ce nouveau jour au présent ? Ou serons-nous encore en train de créer des futurs possibles ?
Les yoga sutras de Patanjali donnent une explication : c’est notre mental qui est agité et il crée des perturbations causes de douleurs psychiques. Mais il nous dit aussi que : Héyam duhkham an-āgatam.
« La douleur à venir peut être évitée » (sutra II.16)
Et pour cela nous avons un formidable outil, du coaching personnel : la pratique du yoga et de la respiration. C’est concret et simple !
La pratique, dans notre vie, développe la conscience du moment présent par l’apprentissage de la concentration dans la posture et la respiration. Il n’est pas nécessaire de faire une posture de yoga difficile. Juste pratiquer et laisser le temps passer dans la respiration, observer.
Alors, nous observons les changements en nous et sommes prêts à accepter les changements hors de nous.
Nous acceptons de mourir à aujourd’hui pour renaître à demain…
Isabelle ABBADIE-BAOUSSON
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